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ville de vanves - Page 160

  • EXPOGRAPH VANVES ELIMINEE DEFINITIVEMENT DU PAYSAGE VANVEEN

    Voilà plus de dix ans, à la fin de sa première saison, Expograph Vanves terminait 1er du championnat d’Ile de France et du championnat de France d’entreprise, encensé par la municipalité et son maire, bien content de ses titres rapportés fassent parler de la ville. A la fin de saison 2022/2023, les mêmes décidaient de ne plus l’aider, en supprimant ses créneaux horaires pour ses matchs au PMS André Roche et l’invitaient à déguerpir des locaux qui lui avaient été attribués dans les nouveaux locaux du Parc Municipal des Sports. Exactement de la même façon que la section Boules lyonnaises a été exécuté par ces mêmes autorités, sans même lui offrir une solution de rechange. Sauf Marcel Bec dans la forêt de Meudon. C’est-à-dire l’exil dont les dirigeants sportifs vanvéens devraient se méfier lorsqu’ils entendent parler de cette hypothèse, parce que cela veut dire qu’ils ne sont plus en odeur de sainteté en haut lieu. La section HandBall a connu l’exil meudonais à une certaine époque, pour les matchs de son équipe première, pour parait il des raisons techniques ( ?)

    Généralement, un maitre des basses œuvres municipales est désigné dans ce cas : Bruno Chauvet président du Stade Vanves pour les Boules lyonnaises, ses dirigeants n'ayant pu rencontrer le maire,  Anne Caroline Cahen, maire adjointe chargé des sports pour Expograph Vanves qui a envoyé un courrier à Jean Royer co-président de l’AS Expograph Vanves, daté d’Avril 2023.  La ville lui reproche, tout d’abord, avec la plus mauvaise foi possible, de ne pas avoir fait aboutir le projet de création d’une équipe féminine. Et pour cause : c’est tombé en pleine crise sanitaire avec une série de confinement pendant prés de deux ans, prolongé par la municipalité pour les équipements sportifs, par souci de précaution. Ce qui ne l’avait pas empêché de constituer une équipe d’une vingtaine de filles pendant plus d’un an dont il n'est même pas fait état par cette élue qui aurait l'air de ne rien entendre aux sports, selon les rumeurs circulant dans le milieu sportif vanvéen.  Ensuite, de retards systématiques des joueurs et encadrant sur les créneaux horaires « octroyés à  titre gratuit ». Enfin, que la plupart des footballeurs n’étaient pas vanvéens.

    Lors d’un rendez-vous à la mi-Juin, le maire confirmait à Jean Royer le non -renouvellement des créneaux horaires tant pour les matchs que pour les entrainements, avec les mêmes arguments, expliquant que la municipalité ne peut plus satisfaire les créneaux horaires qui sont formulées, et que, dans le cadre des nouveaux axes majeurs de son projet sportif, elle souhaite privilégier le jeune public vanvéen. Ce refus vanvéen est intervenu 15 jours aprés les dates de ré-inscription  des clubs au championnat, après avoir fait lanterner les dirigeants de l’AS Expograph Vanves. «De toute façon, Expograph Vanves ne nous rapporte rien » aurait déclaré à Jean Joyer et René Jean Donnet,  le maire de Vanves.

    Mais il en faut plus pour abattre ce vanvéen de pur souche qui a consacré tous ses loisirs aux sports en coachant ses équipes du CNT (1989-2005), de la Poste (2005-2009) d’Expograph Vanves (2011-2023), Fondateur de l’association Dunes d’Espoir en 1997 qui a emmené trois fois fois de suite (1999-2001)des handicapés faire le Marathon des Sables avec ces fameux fauteuil dénonnés « goelettes», même si ces jours-ci, il s’est pris un sacré coup derrière la tête. A moins d’un miracle c’est-à-dire trouver un terrain dans une ville voisine, pour permettre à son équipe de survivre, la disparition d’Expograph Vanves pésera lourd lourd dans le bilan de la municipalité et son (soi disant) soutien aux dirigeants sportifs bénévoles. Une section du Stade de Vanves, et un club sportif de Vanves, peuvent en témoigner.

  • DU NOUVEAU DANS LES TRANSPORTS EN COMMUN A VANVES

    Ligne 15 Sud du Grand Paris Express

    Au terme de la procédure lancée en janvier 2021, ÎDF Mobilités (Ex-STIF où a siégé durant un mandat, Bernard Gauducheau entre 2010 et 2015) devrait désigner le  18 juillet 2023,  le groupement RATP DEV, Alstom, fabricant des métros automatiques de la ligne 15, et du groupe singapourien ComfortDelGro, spécialiste du service aux voyageurs, pour exploiter la nouvelle ligne de métro 15 Su. Elle relie les stations Pont de Sévres à Noisy-Champs en 37 mn  et dessert la station Fort d’Issy/Vanves/ Clamart (sur la photo prise dans le tunnel) . Un soulagement pour la RATP qui avait vu les lignes 16 et 17 lui échapper au profit de Keolis, fin mai. Elle sera donc seule maîtresse à bord de cette future ligne 15 Sud,  structurante du Grand Paris Express,  possédant nombre d'interconnexions avec le réseau parisien dont elle va garder le monopole jusqu'à fin 2039. Elle croisera notamment les lignes 4,7,8,9, 13 et 14 du métro actuel, l'ensemble des RER, (A, B, C, D et E) ou encore les tramways T2, T6, T7 et T9. Environ 300.000 voyageurs par jour sont attendus sur cette ligne pour laquelle ÎDFM devrait demander une fréquence des rames assez élevée. Cette ligne 15 « Sud », actuellement en construction, est d'autant plus importante pour la RATP qu'elle est le point de départ de la ligne 15 du Grand Paris Express, avant ses extensions à l'est et à l'ouest. Elle formera au début des années 2030 une grande rocade, longue de 75 km, autour de la capitale.

    Ligne 13 : Feu vert à l'automatisation de la ligne 13 du métro

    Après la ligne 4, entièrement automatisée, malgré quelques déboires de jeunesse, voilà quelques semaines, qu’avait connu la ligne 1 à ses débuts, la ligne 13 est la prochaine sur la liste dont le chantier qui pourrait durer jusqu'en 2035.. L'ouverture du prolongement au nord de la ligne 14, fin 2020, a permis de réduire la charge des deux branches de la 13, surchargées, de 20% et 25%, mais «anticipant la hausse de la fréquentation qui devrait accompagner les projets d'aménagement et de création d'emplois en périphérie de Paris, Ile-de-France Mobilités a fait le choix de poursuivre la modernisation de la ligne 13 et d'enclencher son automatisation intégrale» explique la haute autorité des transports franciliens. L'automatisation d'une ligne prend une dizaine d'années, avec des travaux surtout effectués la nuit, car la ligne continue bien à fonctionner normalement, avec quelques coupures pendant les vacances d’été comme en a connu la ligne 4.. «La date prévue est 2035», mais «des pistes d'optimisation/d'accélération ont été identifiées et seront étudiées en phase projet».  L'investissement se monte à 837 M€. En attendant, de nouvelles rames vont être mises en service à partir de 2027, selon IDFM.

    Ligne 13 : Travaux d’été 2023

    Dans le cadre de l’arrivée du métro MF19 sur la ligne 13 et des travaux d’adaptation de la sécurité incendie à réaliser en amont de celle-ci, des travaux sont effectués à Porte de Saint Ouen durant cet été. En effet afin de maintenir un bon niveau de sécurité incendie dans la station, la ligne de contrôle va être modifiée et équipée de nouveaux appareils de contrôle. Cela permettra d’augmenter le flux voyageur en cas d’évacuation.

  • VANVES TOUCHEE DANS UNE MOINDRE MESURE FACE AU LOURD BILAN DES DEGATS EN ILE DE FRANCE

    Comme l’a reconnu le Maire de Vanves, lundi dernier, lors du rassemblement devant l’hôtel de ville, Vanves a été touchée mais  dans une moindre mesure par rapport à d’autres communes - Des vitrines cassées à la boulangerie Sadi Carnot, au poste de police municipale, au kiosque à côté, à la pharmacie de la place du 8 Mai 1945, cambriolage au soleil Levant, incendie de poubelles, caméras de vidéoprotection cassées… - face au bilan des dégâts dressés par les autorités publiques franciliennes de ces 7 nuits de violences urbaines

    C'est une addition à plusieurs millions d'euros qui attend la région IDF après une semaine d'émeutes urbaines qui ont endommagé mairies, commerces et transports. 105 bâtiments publics ont été dégradés ou détruits. 140 communes, soit plus d'une sur dix, ont été concernées par ces violences urbaines. Dans ce total, la région compte 18 mairies centrales ou annexes endommagées, de même que 36 postes de police municipale. À Garges-Lès-Gonesse (Val-d'Oise), la mairie a été incendiée. À La Verrière (Yvelines), deux écoles ont été ravagées par les flammes.

    Les transports publics ont également été la cible des émeutiers. À Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), un dépôt de bus de la RATP a été incendié, et douze véhicules totalement calcinés. À Clamart (Hauts-de-Seine), un tramway qui a été totalement ravagé. Au total, 39 bus ont été brûlés en ÎDF depuis le début des émeutes, dont 14 dans le dépôt de la société ProCars à Provins (Seine-et-Marne). Selon une première estimation d'Ile de France Mobilités, les dommages se chiffrent à « au moins 20 M€»

    Selon France infos, France Assureurs a déjà recensé 5 800 sinistres déclarés : 436 débits  de tabacs, 200 commerces alimentaires, 370 agences bancaires, plusieurs dizaines de boutiques et fasts-foods ont été attaqués selon les chiffres cités par le gouvernement, mais aucun chiffre précis sur le nombre de commerces franciliens concernés n'est connu..

    La Région Île-de-France a mis en place un fonds d’urgence de 20 M€ lors de sa commission permanente du 5 Juillet  pour venir en aide aux 140 communes touchées par les émeutes des derniers jours et aux commerces saccagés. Ce fonds permettra de soutenir les communes dans la reconstruction de leurs services publics qui ont subi des dégradations (mairies, écoles, médiathèques, centres sociaux) et d’intervenir au plus vite avant l’intervention des assurances, sous forme d’avances remboursables. Ce fonds permettra aussi d’aider les commerçants et les artisans franciliens qui font face, ces derniers jours, à des dégradations matérielles (vitrines détruites, magasins saccagés, etc…) avec une aide jusqu’à 10 000 €, qui interviendra après les assurances afin d’agir sur le reste à charge…  «On va reconstruire ce qui a été détruit» a déclaré Valérie Pécresse en constatant «qu’on aura plus de demandes que JP Huchon en 2005 parce que des communes sont dans des situations  plus difficiles»

    Mais ce qui a choqué le plus urant ces nuits d’émeutes, ce sont  «La tentative d'assassinat du maire de L'Haÿ-les-Roses et de sa famille, l'agression de la maire de Pontoise qui a été victime d’une attaque aux tirs de mortier alors qu’elle circulait dans sa commune pour constater les dégâts commis par les émeutiers» qui sont inadmissibles. L'Association des maires franciliens  (AMIF) dont est adhérents le maire de Vanves, a  tenu à faire état de son soutien plein et entier aux élus locaux et à leurs proches victimes de violences.  «Chaque nuit, des élus locaux prennent des risques importants en essayant d’empêcher les destructions dans leurs communes. Il est scandaleux et inadmissible que les violences urbaines puissent être dirigées contre des personnes physiques : ce sont les maires, symboles de la république dans les territoires, mais aussi les policiers, les pompiers, tous les représentants de nos institutions républicaines qui sont visés».